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Le criblage automatisé permet d'évaluer l'activité d'un grand nombre de composés chimiques ou naturels sur des cibles biologiques (macromolécules, cellules,organes, tissus, animaux). Il nécessite le développement d'essais miniaturisés et leur automatisation sur une plateforme robotique.

Cicatrisation cellulaire in vitro (Scratch Wound Healing assay)

Introduction / Principe

Le suivi de la cicatrisation cellulaire est effectué par un automate de microscopie : l'IncuCyte (ESSEN BIOSCIENCE) (quantification de la confluence cellulaire).

 

Protocole

Format : 24 puits ou 96 puits

Réalisation de la blessure du tapis cellulaire à confluence avec un « WoundMaker » (ESSEN INSTRUMENT).

Suivi de la cicatrisation cellulaire au niveau de la blessure au cours du temps en présence ou en absence de molécules d'intérêt et/ou de facteurs trophiques.

 

WoundMaker 24 puits              "Pin block" 96 puits

WoundMaker (ESSEN INSTRUMENT)

www.essenbioscience.com

 

Suivi de la cicatrisation sur des cellules HaCaT


Demande de projet
Criblages moléculaires sur cibles purifiées (« Target-based »)

Les criblages moléculaires sur cibles purifiées visent typiquement à (1) modifier des interactions entre des cibles biologiques ou (2) modifier l'activité d'une cible biologique (enzyme par exemple).

 

1)     Exemples de tests d'interactions :

  • Nature du test :
  • Interactions protéine-protéine
  • Interactions protéine-acide nucléique
  • Interactions entre protéines solubles et ligands
  • Tests de radioactivité

  • Technologie :
  • Tests d'interaction par mesure en fluorescence, anisotropie
  • Recherche de ligands de protéines orphelines (fluorescence)
  • Tests d'interaction alpha-screen, HTRF, FRET, TRF, FP, etc.
  • Mesure d'interaction protéine-ligand label-free

 

2)     Exemples de tests fonctionnels

  • Nature du test :
    • Enzymes diverses (protéases, kinases, phosphatases, methyl transférases, enzymes virales etc...)
    • Interactions protéine-protéine/agrégation fonctionnelle

  • Technologie :
  • Absorbance (colorimétrie),  fluorescence, luminescence ou en radioactivité

Demande de projet
Criblages phénotypiques sur cellules ou organismes vivants (« Phenotypic-based »)

Les criblages phénotypiques visent à modifier un phénotype sans nécessairement connaître la cible biologique responsable de ce phénotype.

Ils sont principalement réalisés sur des cellules vivantes ou fixées en utilisant, soit :

  1. une mesure globale de fluorescence, luminescence, etc... puits à puits grâce à des lecteurs multimodes de microplaques permettant un criblage à haut débit (HTS),
  2. des mesures utilisant des technologies sans marquage (DMR, impédance,...),
  3. l'acquisition d'images par microscopie automatisée et la mesure de paramètres cellulaires, cellule à cellule, à haut contenu en information (High Content Screening/Analysis/Screening HCS/HCA) grâce à des marqueurs fluorescents ou par contraste de phase, etc). La technologie HCS et principalement utilisée si le phénotype étudié nécessite une visualisation des sous-structures cellulaires (compartiments, organelles, noyau, cytosquelette, ...) et permet un moyen ou haut débit avec une miniaturisation en plaques 96 ou 384 puits.

Les cribles phénotypiques peuvent également être réalisés sur des organismes vivants unicellulaires (bactérie, levure, champignon) à haut débit, ou sur des organismes vivants complexes (nématode, ascidie, drosophile, poisson zèbre,...) à des débits adaptés à chaque organisme.

A titre d'exemple, les essais phénotypiques sur cellules vivantes ou fixées en HTS ou HCS disponibles sont listés ci-dessous. De nouveaux tests personnalisés peuvent être développés en collaboration avec l'infrastructure (cf « Miniaturisation d'essais ») :

  • Survie cellulaire, prolifération, apoptose, nécrose, mitose
  • Expression de gènes rapporteurs
  • Quantification et/ou visualisation de l'expression de biomarqueurs
  • Migration cellulaire
  • Blessure cellulaire, cicatrisation
  • Trafic cellulaire, autophagie
  • Remodelage du cytosquelette
  • Mesure de l'effet de ligands sur cellules (label-free)
  • Mesure de seconds messagers (AMPc, IP1, calcium...)
  • Mesure de potentiels membranaires
  • Mesures de protéines excrétées (chimiokines, cytokines, etc)
  • Réplication virale, bactérienne

Demande de projet
Mesure de l'effet de ligands sur cellules (label-free)

Mesure de la liaison récepteur-ligand sur cellules entières sans marquage

Introduction

Le test cellulaire Label Free, issu de la technologie Corning Epic®, permet de mesurer les changements phénotypiques des cellules entières suite à un stimulus engendrant une redistribution dynamique de masse de la cellule (DMR) .

www.corning.com


La redistribution dynamique de masse de la cellule en réponse à un stimulus a lieu dans la majorité des évènements biologiques, et sa mesure peut être réalisée dans le cadre de nombreuses applications, comme la liaison d'un ligand, l'activation ou l'inhibition d'un récepteur,  le recrutement intracellulaire, la cytotoxicité, l'infection virale, l'endocytose, le chimiotactisme...

Principe

Les cellules sont ensemencées dans des plaques au fond desquelles sont disposés des biosenseurs optiques. Le fond de la plaque est éclairé par de la lumière large bande, et la redistribution de masse des cellules suite à un stimulus engendre une modification de l'indice de réfraction de la monocouche cellulaire. Ce changement d'indice est détecté par les biosenseurs, et se traduit par une variation en pm (picomètres) de longueur d'onde de la lumière réfractée.

www.corning.com



Protocole

A adapter en fonction de l'essai Format : 384 puits Cellules  :  cellules adhérentes

  1. Les cellules sont ensemencées dans la plaque
  2. Incubation 1 nuit à 37°C 5% CO2
  3. Lecture de la ligne de base
  4. Traitement Lecture de la réponse cellulaire

Mesure de DMR sur cellules HEK surexprimant le récepteur de l'ocytocine

1) Mesure de l'effet agoniste de l'ocytocine

Format : 384 puits

Cellules  :  HEK293 surexprimant le récepteur de l'ocytocine


2) Mesure de l'effet antagoniste du L-368,899

Format : 384 puits

Cellules  :  HEK293 surexprimant le récepteur de l'ocytocine

En présence de 30 nM d'ocytocine

Demande de projet
Mesure de seconds messagers (AMPc, IP1, calcium...)

Mesure de l'AMPc intracellulaire

Introduction

L'adénosine 3', 5'-monophosphate cyclique (AMPc) est un des plus importants seconds messagers, intervenant dans les réponses physiologiques de neurotransmetteurs, hormones et médicaments.

L' AMPc est produit à partir d'adénosine triphosphate (ATP) par l'adénylate cyclase membranaire. La régulation de la concentration intracellulaire en AMPc est contrôlée par l'équilibre entre sa synthèse à partir d'ATP et sa dégradation rapide en 5'-AMP par une phosphodiestérase (PDE).

Certains récepteurs RCPG peuvent contrôler la production d'AMPc en agissant via l'activation de protéines G spécifiques, capables de stimuler (Gs) ou d'inhiber (Gi) sa production.

La mesure de l'AMPc intracellulaire est donc une méthode permettant de mesurer l'effet de composés sur certains RCPG.

Principe

L'essai est basé sur la compétition entre l'AMPc traceur marqué avec l'europium et l'AMPc de l'échantillon pour la liaison sur à des anticorps anti-cAMP marqués avec le colorant ULight TM. En l'absence d'AMPc libre, les anticorps se lient à l'AMPc traceur, l'énergie émise par l'europium excité à 320 ou 340nm est transférée par FRET aux molécules ULightTM qui émettent à 665nm, le signal TR-FRET est maximal. En présence d'AMPc libre, il y a compétition pour la liaison aux anticorps, le signal TR-FRET est donc diminué.


Protocole

Format : 384 puits

Cellules : HEK293 en suspension (possibilité de travailler sur d'autres cellules)

Récepteur : RCPG couplé Gαs

  1. Distribution des cellules dans la plaque
  2. Stimulation avec les composés d'intérêt
  3. Ajout des solutions d'AMPc traceur et d'anticorps anti-AMPc-ULightTM
  4. Mesure  

Longueur d'onde d'excitation : 320 nm

Longueur d'onde d'emission 1 : 615 nm

Longueur d'onde d'emission 2 : 665 nm


Stimulation du récepteur à la vasopressine et mesure du signal AMPc associé

Format : 384 puits

Cellules  : HEK293 surrexprimant le récepteur à la vasopressine AVPR2




Dosage de l'IP1 intracellulaire

Introduction

La détection des seconds messagers intracellulaires comme l'IP1, produit suite à l'activation des récepteurs couplés aux protéines Gq, peut être réalisée par la technologie HTRF®.

La technologie HTRF® (http://www.cisbio.com/) repose sur le principe de base du FRET.  Les propriétés des fluorophores utilisés apportent de nombreux avantages.

Principe

Il s'agit d'un test de compétition pour la liaison à un anticorps anti-IP1 lié au fluorophore donneur, entre d'une part l'IP1 intracellulaire et d'autre part l'IP1 apporté par le kit fusionné au fluorophore accepteur.

Du LiCl est ajouté dans le tampon de réaction pour permettre l'accumulation de l'IP1 produit dans les cellules.


www.cisbio.com


Protocole

Format : 384 puits

Cellules  : HEK293 en suspension (possibilité de travailler sur d'autres lignées)

  1. Distribution des cellules dans la plaque
  2. Stimulation
  3. Incubation à 37°C (temps variable en fonction du type cellulaire et du récepteur)
  4. Ajout des réactif HTRF
  5. Incubation 1h à TA
  6. 6)Lecture

www.cisbio.com


Longueur d'onde d'excitation : 337 nm

Longueur d'onde d'emission 1 : 665 nm (émission du fluorophore donneur)

Longueur d'onde d'emission 2 : 615 nm (émission du fluorophore accepteur)





Dosage de l'IP1 intracellulaire suite à la stimulation du récepteur de l'ocytocine

Cellules HEK293 surexprimant le récepteur de l'ocytocine Analyse : S = Signal 665 nm / Signal 615 nm


1)Courbe standard



2)Mesure de l'effet agoniste de l'ocytocine et de la carbétocine




3)Mesure de l'effet antagoniste du composé L-869,899 en présence de 30 nM d'agoniste




Mesure de flux calcique intracellulaire

Introduction

Le calcium est impliqué dans de nombreux processus physiologiques (libération de neurotransmetteurs, contraction musculaire, coagulation sanguine...) et dans la signalisation cellulaire où il agit comme un second messager suite à l'activation des protéines hétérotrimériques  Gq via les récepteurs couplés aux protéines G.

Ce test permet de suivre de manière dynamique les variations de concentration intracytoplasmique de calcium sur des cellules vivantes.


Principe

Les mesures de flux calciques sont réalisées via l'utilisation d'une sonde fluorescente sensible au calcium (Indo1 ou Fluo4). Selon la nature de la sonde, sa liaison avec le calcium induit une variation de son intensité de fluorescence et éventuellement un déplacement de son spectre d'émission :


Les sondes sont rendues perméantes par l'ajout d'un groupement acétométhylester (AM), et peuvent ainsi sous cette forme passer la membrane plasmique des cellules.  La partie AM est libérée à l'intérieur de la cellule par des estérases intracellulaires .

Les mesures sont réalisées sur un lecteur semi-robotisé (Flexstation3® Molecular Devices) qui permet de détecter en temps réel la libération de calcium intracellulaire.


Protocole

Sonde calcique :

      Indo1-AM ((λex338nm / (λem1401nm, (λem2475nm)

      Fluo4-AM ((λex494nm / (λem516nm)

      


Format : 96 ou 384 puits

Cellules : HEK293 en suspension (possibilité de travailler sur d'autres lignées)

1)Chargement des cellules avec la sonde

2)Décollement des cellules et distribution dans la plaque

3)Mesure du signal de base

4)Traitement des cellules avec les composés d'intérêt + mesure  


Possibilité de faire jusqu'à 3 traitements consécutifs.



Stimulation du récepteur de l'ocytocine et mesure du signal calcique associé

Format : 384 puits

Cellules  : HEK293 surexprimant de récepteur de l'ocytocine

Demande de projet
Mesures de protéines excrétées (chimiokines, cytokines, etc)

Dosage de la sécrétion de cytokines par des cellules mononucléées humaines


Introduction

Les cytokines, sécrétées par les cellules effectrices du système immunitaire, ont un rôle majeur dans la plupart des maladies inflammatoires chroniques.

Leur dosage constitue donc une cible biologique pertinente dans la recherche d'actifs anti-inflammatoires.


Principe

Le dosage de cytokines sécrétées par des cellules mononucléées humaines peut être réalisé par test immuno enzymatique ELISA ou avec la technologie HTRF.


1. ELISA

Les protéines à doser, liées à un anticorps de capture sont détectées par un complexe biotine-streptavidine couplé à la peroxidase, qui en présence de son substrat permet le développement d'une réaction colorimétrique quantifiée par mesure d'absorbance à 450 nm. L'absorbance mesurée est proportionnelle à la concentration de la cytokine dosée.


2. HTRF (CISBIO INTERNATIONAL)